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 [Tomoyo et Vilanea] Nous n'étions pas préparées...

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Vilanea
Vilanea
Général

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MessageSujet: [Tomoyo et Vilanea] Nous n'étions pas préparées...   [Tomoyo et Vilanea] Nous n'étions pas préparées... EmptyMer 11 Juin - 15:42

Nous n’étions pas préparées…

*
* *
Tout commença, Il y a bien des années, avec la naissance de l’ainée des deux sœurs, Tomoyo, jeune demoiselle aux cheveux noir bleutés, qui était à la fois sage et réservée. Ses parents, comblés à la venue au monde de leur premier enfant, firent tout leur possible pour lui offrir une vie paisible et sans soucis malgré les temps troubles et les guerres incessantes. Sa mère, Alyssa, était une daeva qui possédait le don de la magie, à la différence de son père, Rodrik, qui lui était un humain. Mais même sans le don de l’éther, il combattait vaillamment pour la survie d’Elyséa. Tomoyo passa ainsi ses plus jeunes années à observer sa mère pratiquer l’art de la magie, elle en était fascinée. Alyssa apprit à sa fille que la puissance d’un daeva lui venait de son âme, et que toute magie à ses règles .Tomoyo étudia beaucoup auprès de sa mère et apprit à extraire l’éther à sa source. Mais on ne peut être daeva que si on est voué à le devenir.

Elyséa était devenu une terre hostile hors de la capitale. Sanctum était le refuge de tous les Elyséens en temps de guerre. Alyssa consacrait la plus part de son temps à la bibliothèque des sages tandis que Rodrik travaillait sur un projet d’arme destiné à la protection du peuple. Puis vint une autre nouvelle qui alla tout changer. Alyssa donna naissance à son deuxième enfant. Rodrik espérait un garçon, mais il n'en fut pas moins heureux d'apercevoir ce petit être gesticulait dans tous les sens. Une autre fille était née, aux cheveux chocolat et au visage rieur. Rodrik lui donna le nom de Vilanea. Alyssa honora aussi son deuxième enfant de sa connaissance de l'éther. Vilanea était une jeune fille pleine de vie et d’assurance, enjouée et espiègle. Elle passait le plus clair de son temps à regarder son père travailler à l’atelier et son cœur vibrait au son ronflant des machines.

La vie s’écoulait donc ainsi, dans les terres reculées d’Inggison où les 2 jeunes sœurs coulaient des jours heureux avec leurs parents, loin de tous conflits. Mais tout ceci n’allait pas tarder à être perturbé car au loin l’orage de la guerre grondait et n’allait pas tarder à s’abattre sans pitié sur cette famille.

* * * * *
Leur histoire débuta à cet instant...
* * * * *

Personne dans le village ne se doutait de ce qui se tramait en Elyséa, car personne n’avait encore été touché dans ces contrées. Les deux jeunes filles n’y vivaient pas, leur mère faisait partie des rares Daevas qui s'étaient dirigés à la forteresse de l'Illusion après le grand Cataclysme. C'est là qu'elle y rencontra leur père, un fervent ingénieur de l'éther. Il n'avait pas droit à son pouvoir mais il l'exploita afin d'apporter suffisamment d'énergie à la communauté. Il leur montra comment s'en servir. Mais le temps était son pire ennemie. Alyssa se consumait dans la peur de voir son époux être attirer vers la mort de cette façon. Elle tenta par tous les moyens de trouver une solution pour lui conférer le don de l'éther et le sauver ainsi de son inévitable destin. Mais comme l’enseigne les récits, l'éther n'est pas matériel pour les Daevas. Cette énergie spirituelle nous vient du cœur. Rodrik ne l'a possédait malheureusement pas. Alyssa passa ainsi toutes ses journées à essayer de trouver une solution à la bibliothèque de Sanctum, mais en vain, Rodrik était condamné.

Un jour Vilanea et Tomoyo partirent cueillir quelques Lumines pour le repas, quand soudain un énorme éclair frappa Inggison, ce qui fit trembler la terre sous leurs pieds. Une énorme faille s'ouvrir dans le ciel. Tomoyo prit Vilanea par la main et l'écarta du sentier où elles se trouvaient. Les deux fillettes se dissimulèrent  derrière un rocher et avaient une vue d'ensemble sur ce qui se passait. Elles n’étaient  pas préparées à cela. Rodrik entendit le bruit sourd de la foudre touchant le sol. Il sortit alors de la maison et vit cette énorme faille qui zébrait le ciel. Il courut dans toute la forteresse en hurlant le danger qui allait arriver. Les brigadiers et combattants de la forteresse se préparèrent à l'assaut. Tomoyo et Vilanea étaient toujours dans le bosquet du cœur sauvage, se tenant par la main. Elles virent alors des centaines de créatures tomber d’un gigantesque vaisseau, des Balaurs venus envahir les terres élyséennes et décimer leur population. Elles n’étaient pas préparées...

Alors que les armées se déployaient, Rodrik cherchait désespérément ses filles. Alyssa, qui était alors à Sanctum,  appris la nouvelle de l’attaque d'un Shugo nomade qui avait assisté à l'arrivée des Balaurs et fit un portail de téléportation pour Inggison. Elle y amena avec elle d'autres guerriers de Sanctum. Arrivée sur place elle vit le chaos, le Dredgion dans le ciel libérant ces maudits Balaurs. Elle alla seconder les mages et spiritualistes qui tentaient de les repousser. Puis elle entendit Rodrik crier...

Tomoyo et Vilanea étaient tétanisées, perdues, désemparées. Puis soudain, elles aperçurent un Karnif à la recherche de proies, qui se dirigeait vers elles. Vilanea fut la première à remarquer la bête et fit signe à sa sœur qui regardait toujours le massacre se dérouler. Vilanea regarda la créature droit dans les yeux et la jaugea de toute sa hauteur afin de tenter de l’intimider. Malheureusement le félin ne connaissait ni la peur ni la pitié et fonça sur les fillettes qui se jetèrent in extremis de l'autre côté du rocher. L’animal percuta le bloc rocheux de plein fouet. Il fut assommé un bref instant, bien assez pour permettre aux sœurs de s’enfuir.

Le Dredgion cessa de libérer des Balaurs et disparue aussi vite qu’il était arrivé, traversant la même faille qui l'avait fait venir. Tomoyo et Vilanea coururent vers la forteresse en évitant les Balaurs tant bien que mal. Cependant un des Balaurs heurta Vilanea, lui faisant perdre connaissance. Tomoyo lui sauta au cou afin de défendre sa sœur. Elle était tenace et cria à l'aide. Deux brigadiers accoururent à son secours, l'un d'eux se fit poignarder et l'autre arriva néanmoins à terrasser le Balaur. Il s'agissait d'une guerrière de Sanctum. Elle prit Vilanea dans ses bras et tenta de les extirper des Balaurs. Malheureusement ils étaient en trop grand nombre et elle fut elle aussi tuée. Tomoyo resta aux côtés de sa sœur, en pleur. Elle utilisa en dernier recours ce que sa mère lui avait appris sur la magie et réussit à produire une faible explosion qui réussit à alerter les Daevas de la forteresse. Leur parents l’avaient également vue et les avaient reconnues. Ils s'empressèrent de les rejoindre pour les sortir de là. Alyssa déchaîna les éléments et canalisa l'éther pour les maintenir à l'écart. Rodrik libéra ses filles de ce danger et revint chercher sa femme qui était devenue incontrôlable. C’est alors que cela se produisit. Un des chefs Balaurs attrapa Rodrik en lui entourant le cou de ses lames sanglantes en riant aux éclats. Il tira d'un coup sec sur sa lame et un bruit mat se fit entendre et une tête roula au sol dans une gerbe de sang. Les cris d’Alyssa alertèrent à nouveau les brigadiers qui tuèrent le  Balaur. Malgré cela le mal était fait. Rodrik avait été décapité sous les yeux de sa femme et de ses filles.

* * * * *
Elles n’étaient pas préparées...
* * * * *

Après la mort de Rodrik, Alyssa perdit la raison et l'envie de toute chose. Elle avait sombré dans la hantise et l'inconscience. Les deux jeunes sœurs avaient bien grandit et depuis ce jour elles cherchaient désespérément à redonner la raison à leur mère mais en vain, c'est comme si elle avait été vidée de toute conscience. Elle ne sortait plus. Ne voyait plus personne, elle ne reconnaissait plus rien. Elle passait ses journées assise devant la cheminé à regarder dans le vide. Cela faisait mal à ses deux filles qui ne voulaient qu'une chose, qu'elle soit enfin présente pour elles. Elles ont du s'élever toutes seules après ce drame. Tomoyo avait pour habitude de guider sa sœur mais, Vilanea n'en faisait parfois qu'à sa tête. Elle avait un esprit plutôt solitaire et rebelle. Elles étaient peut être différentes mais elles voulaient la même chose, soigner leur mère. Après cette horrible tragédie qui priva ces deux jeunes enfants de leur père, Tomoyo avait développé son don de l'éther, elle s'était élevée bien avant sa sœur, ce qui rendit, légèrement jalouse Vilanea. Mais cela ne tarda pas non plus pour elle. Elle s'éleva quelques années plus tard. Vilanea travaillait pour Kalio en ces temps sombres. Elle passa plus de temps à Poéta qu'à Inggison. Tomoyo quant à elle passa ces journées à la bibliothèque de Sanctum, à lire des manuels de guérison, des œuvres sur l'alchimie et les soins liquides. Elle s’instruisait beaucoup, elle voulait que son savoir soit égal à celui de sa mère.

Après quelques années, Tomoyo et Vilanea apprit une nouvelle qui alla peut être tout changer. Il exista un moyen de sauver leur mère, et par la même occasion leur père. Comment ? Et bien grâce au pouvoir de dame Siel, seigneur du temps. Pour cela, les deux sœurs avait en tête de demander l'aide de dame Siel. Mais cela n'allait pas être simple car dame Siel s'était sacrifier lors du grand Cataclysme pour maintenir le champ éthéré qui protégeait la Tour de l'éternité. Comment allaient-elles pouvoir lui demander de l'aide ? Elles se sont jurées de le découvrir, de chercher un moyen. C'est donc pour cela et depuis ce jour que les deux jeunes Daevas se séparèrent pendant des années pour découvrir le moyen de contacter dame Siel. Tomoyo décida de partir pour les abysses avec un groupe de daevas qui y avait été envoyé pour maintenir les armées qui y siégeaient. Ainsi elle pourrait en apprendre plus au sujet de la magie du temps. Les abysses, source abondante d'éther, était l'endroit le plus plausible pour trouver des réponses. Vilanea, quant à elle, resta à Elyséa afin de trouver les informations nécessaires en ce qui concerne dame Siel et ce qu'il en restait suite au Cataclysme. Elle continua aussi à aider Kalio à Poéta. Mais une chose est sûre.
Ça allait être difficile et elles n'étaient en aucun cas préparés à cela...
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MessageSujet: Re: [Tomoyo et Vilanea] Nous n'étions pas préparées...   [Tomoyo et Vilanea] Nous n'étions pas préparées... EmptyMer 25 Juin - 10:15

[Chapitre 2 : Vilanea]

La colère ne peux se maîtriser qu'avec de la foi et du courage...

Poéta n'était pas encore touchée par les attaques balaurs. Kalio m'avait chargé de repousser les kobolts qui envahissaient l'île. Ces êtres perfides cherchaient toujours plus de minerais et voulais abreuver les terres d'Atréia de ses plus grosses ressources. Ils avaient envahi la région nord de Poéta. Kalio m'aida beaucoup. Les villageois avaient une grande reconnaissance envers moi. Certains étaient en plein désespoir et de retrouver un brin de vitalité sur leur terre les ravissaient. J'avais un grand esprit de justice comme l'était autrefois le seigneur Nezekan et pourtant je ne maîtrisais aucune de ses compétences. J'apportai défense et force à ma façon. Je fournissais à quelques daevas des méchas que mon père avait entreposé et pas complètement finis. Je retapais quelques une de leurs pièces, puis nous partîmes  en direction des kobolts. Sur le chemin, un arbre m'intrigua beaucoup.

[Tomoyo et Vilanea] Nous n'étions pas préparées... Daminu11

Je m'arrêta un instant pour l'examiner quand soudain il prit vie et me parla. J'en étais surprise. Auparavant, je n'avais jamais exploré cette forêt. Elle était autrefois béni par le dieu Aion, d'après les villageois. Selon des récits, Daminu, l'arbre sacré, serait la sagesse incarnée. Cependant je n'avais pas le temps d'écouter ce qu'il avait à me dire et lui même nous fit reprendre notre chemin.

Nous arrivâmes à repousser bien des Dukakis. Ils repartirent en direction de la mine de Timolia. Avaient-ils aussi prit d'assaut la mine ? En allant dans sa direction, j'ai croisé  un vieil homme. Une fois encore, cette personne m'arrêta tandis que le reste du groupe continua. "Alyssa ?" dit-il d'une voix riche et mature. Ce prénom m'interpela, m'avait-il confondu avec ma mère ? Je lui parla d'une manière franche et directe. Il m'avait bien confondu avec elle. Il me demanda de ses nouvelles, mais je ne pus dire que la vérité et il fut très choqué de l'apprendre. C'est aussi à ce moment là que je lui parla de notre possible espoir. Il acquiesça à propos des pouvoirs de dame Siel et alla pour me dire quelque chose quand soudain j'entendis une explosion et vis de la fumé surgir dans le ciel depuis la mine. Alerté par cette dernière, le campement de Melpone se dirigea vers la route des spores. Je pris la route avec eux et arrivé devant la mine, des débris, des cadavres recouvraient le sol boueux, rougeâtre de sang. Une épaisse fumé noire étouffante ressortait de l'entrée. Cette scène me rappela la bataille où mon père perdit la vie. C'était horrible à mes yeux et je ne pus retenir la colère qui grandissait en moi. Poa était blessé allongé au sol. Il put dire quelques mots avant que les gardes ne l'amène voir Polinia. Un portail abyssal disait-il. Comment était-ce possible ? Beaucoup de questions venaient sans réponses.

* * * *

Je décidai donc d'aller revoir le vieil homme sur la route des spores afin d'avoir des réponses et de lui demander ce qu'il savait exactement à propos de dame Siel. Il m'accueillit dans sa maison et m'offrit un thé aux essences de méla. Il me parla plus en détail d'Atréia de ce qui c'était réellement passé. Je connaissais déjà l'histoire de notre monde, la patience n'était pas une de mes qualités et je commençais à la perdre en entendant ses paroles. Il le voyait, il le savait. Il me fixa du regard, et me dit sagement que, la colère ne peux se maîtriser qu'avec de la foi et du courage. Il me parla alors de dame Siel comme d'une personne noble et pure. Elle avait des réticences concernant la volonté du seigneur Israphel et malgré cela elle lui fit confiance. Malheureusement le prix de son erreur lui a valu sa vie. Israphel avait été lui aussi considérer comme mort suite au grand Cataclysme, mais des rumeurs circulaient en ce jour comme quoi il aurait potentiellement survécu. Quand j'appris cette nouvelle, je devais impérativement aller le dire à ma mère, à ma sœur. Israphel était notre point d'encrage avec dame Siel et il était de notre devoir de le retrouver, si ces rumeurs étaient bien fondées. Je pris donc route vers le village d'Akarios me présenter à Kalio, lui annonçant la nouvelle. Tous les villageois ne me croyaient pas. Ces dires n'étaient, après tout, que pures rumeurs. Ils voulaient des preuves.

* * * *

Je partis pour Inggison avertir ma mère, même si celle-ci n'entendait plus aucunes paroles, cela me réconfortait de lui dire. Arrivée devant chez nous, Flora, fidèle amie d'enfance de ma mère, sortit en courant me mettre en garde. Notre mère était devenu plus folle que jamais et commençait à murmurer des choses horribles. Je tentai de la calmer, mais sans Tomoyo, ma sœur, qui avait plus de facilité à lui parler, elle en devenait incontrôlable. Cela me rendait folle de rage, la voir ainsi m'énervais considérablement et je n'arrangeais pas la situation. J'avais du mal à garder mon sang froid. Flora lui jeta un sortilège de sommeil ce qui l'apaisa un moment. Il était nécessaire de l'amener dans un endroit sûr où des daevas qualifiés pourraient prendre soin d'elle. Je n'en avais pas le pouvoir. Flora proposa alors de la confier aux daevas du cloître de Kaisinel. Là-bas elle serait entre de bonnes mains. Tomoyo me manquait, j'espérais que de son côté, tout se dérouler bien, sans encombres. Je ne désirais qu'une seule chose, qu'elle revienne saine et sauve des abysses.

Plus tard dans la journée, Jucléas vint au chevet de ma mère et par la même occasion vint me parler. Il m'annonça que Pernos, le vieux sage de Poéta lui avait parlé de moi. Il me présenta ses sincères condoléances pour notre père et me fit savoir que les réponses que je cherchais, Daminu pouvait me les apporter. Cet arbre vivant qui devait être plus vieux que le dieu Aion lui même. Je n'en croyais pas un mot. Jucléas me jura de son savoir et me suggéra fortement d'aller lui parler. C'est alors que je laissa ma mère, une fois de plus, et je partis rejoindre Daminu pour enfin avoir des réponses.
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