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 [Loriin] Je protège ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes

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Loriin
Loriin
Tribun

Messages : 1
Date d'inscription : 07/06/2014

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MessageSujet: [Loriin] Je protège ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes   [Loriin] Je protège ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes EmptyVen 22 Aoû - 16:33

* * * * * * * * * *
[Loriin] Je protège ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes Je m’appelle Lorïn Artwènil. J’ai été élevé dans une modeste ferme sur l’île de Poèta, dans le royaume d’Atréia, par ma mère, Lenna, une jeune fermière, après que mon père, Neron, nous quitta tous les deux pour entrer dans la garde de Sanctum quelques jours après ma naissance. Depuis ce jour je n’eus plus de nouvelle de lui. C’est ainsi que je fus élevé, seul, par ma mère, qui tout au long de mon enfance m’appris le respect de la nature et de tout ce qui l’entoure, avec amour et bonté.
Alors que les années passèrent, je devins un adolescent vif et plein de vie, aidant tant bien que mal ma mère à la ferme, qui travaillait dur pour nous deux. Nous étions heureux, rien ne laissait présager le terrible coup du sort qui allait frapper notre petite vie tranquille.

Un matin, alors que la lueur du soleil touchait à peine la rive Ouest de Poéta, ma mère et moi partions aux Village d’Akarios vendre notre récolte. Arrivé au village, ma mère fit marche arrière, elle avait oublié quelque chose à la grange et me chargea de monter l’étal et de commencer à vendre. Beaucoup de marchant c’était réuni en ce jour, car la moisson avait été bonne et qu’à Poéta, le commerce reste, l’activité la plus importante.
Ma mère le savait et elle le sentait, que quelque chose allait arriver. C’est pour cela qu’elle me fit rester au village alors qu’elle retourna, seule, chez nous. Arrivée à la grange, elle s’arrêta un instant et observa tout autour d’elle, elle avait ce pressentiment d’être le centre d’attention. Elle se méfia et tourna légèrement les yeux sans bouger la tête et pénétra aussitôt dans l’édifice. Une flèche vint se planter juste derrière elle, sur la porte. Elle savait. Elle l’avait repéré. Il s’agissait de balaurs, créatures immondes qui ne cherchaient qu’à dominer les humains et daevas d’Atréia. Elle s’enferma alors dans la grange et pria que le Dieu Aion lui vienne en aide. Elle se munit d’un râteau afin de se défendre et murmura ses prières.  

« Aion, je vous en conjure, aidez-nous, éclairez-nous de votre lumière et de votre foi. Donnez à mon fils, la chance de se battre pour ses principes. Je vous en pris aidez-nous. Ariel, puisses-tu entendre mes paroles… »

Mais en vain, Aion ne l’avait pas épargné. Les balaurs prirent d’assaut la grange, brula tout sur leur passage et c’est ainsi que Lenna perdit la vie. Tout s’écroula autour d’elle, une épaisse fumée l’empêcha de respirer et au fur et à mesure qu’elle se vit mourir, elle chanta les louanges qui avaient terrassé les balaurs une première fois.

Je fus interpellé à la vue de la fumée noire montée dans le ciel. J’ignorais qu’il s’agissait de chez moi, mais j’eus ce mauvais pressentiment qui ne fit qu’un tour à mon sang et j’abandonnai l’étalage pour retrouver ma mère. Sur le chemin des paysans tous plus affolés les uns que les autres, criaient « oh feu ! ». Arrivé devant chez moi, je vis toutes ces flammes ravageaient ma demeure. J’appelai ma mère à travers les flammes, je criais de désespoir, et c’est à cet instant que je vis son corps, brûlé, étendu sur le sol, entouré par le feu. Je ne pouvais la laisser là. J’eus donc le courage de braver les flammes et alla chercher son corps. Mais malheureusement je perdis autre chose ce jour là. En effet par cet acte de bravoure, je perdis la vue en m’approchant d’une poutre qui éclata. Des éclats de braises s’installèrent dans mes yeux ce qui me fit reculer et perdre l’équilibre. Cela me fit hurler de douleur. Mon esprit était embrumé, faible, je me laissai tomber au sol, désemparé, perdu, mes mains sur mes yeux. C’est alors que je priai pour que le Dieu Aion me vienne en aide.

« S’il vous plait, ayez pitié de nous, je vous en pris, venez-nous en aide. Aion… »

C’est alors que je sentis une main m’attrapait et me tirait en dehors de l’édifice enflammé. Je crus au miracle, une fois dehors cette même main s’installa sur mon visage et j’entendis un murmure, une voix masculine riche et mature. Une fois les murmures terminés, je ne sentais plus la douleur. C’est comme si Aion m’avait soulagé de cette peine, bien qu’il ne m’avait pas rendu la vue. Mais est-ce vraiment Aion ? C’est ce que je croyais. Mais il s’avérait que c’était un vieil homme, du nom de Pernos, qui m’avait guéri et extirpé des flammes.

Depuis ce jour, à cet instant, je me suis juré que plus aucun mal ne serait fait aux humains et daevas, que les balaurs seraient punis de leurs crimes, et que ma mère ne soit pas morte en vain.

« On dit souvent que la vue est essentielle pour apercevoir la vérité où qu’elle soit. Mais c’est faux. J’ai décidé de protéger ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes. » Dis-je en tournant mes yeux vide vers le ciel.

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[Loriin] Je protège ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes

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